(Strasbourg), s.e., 1790; 22,5 cm x 46 cm, 1 feuillet, . 536.
Lettres patentes du Roi du 10 septembre 1790 ; transcrites, lues, imprimées dans les deux langues, publiées & affichées à Strasbourg et adressées aux Directoires des Districts, & par eux à toutes les Municipalités du Département, le 22 septembre 1790. "Ces Ateliers seront de deux espèces. Dans la première, les Administrateurs n'admettront que des ouvriers qui travailleront à la tâche. Dans la seconde, ils occuperont les hommes faibles, ou moins accoutumés aux travaux de terrasse, qui seront payés à la journée". "Demandés dans de nombreux cahiers de doléances pour secourir les pauvres valides, les ateliers de charité perdurèrent au cours des premières années de la Révolution. Face à l’afflux massif de chômeurs attirés à Paris par la perspective d’un salaire assuré, la municipalité les employa d’abord à réparer les voies publiques, démolir la Bastille et construire un chemin à Montmartre. Le manque d’ouvrages pour les occuper comme les désordres qui faisaient craindre pour l’ordre public déterminèrent toutefois les autorités à fermer les ateliers en août 1789. Dès le mois suivant la municipalité parisienne était contrainte devant la recrudescence du nombre d’indigents d’ouvrir de nouveaux chantiers pour occuper 4 000 travailleurs âgés de plus de seize ans." (Anne Conchon in Les travaux publics comme ressource : les ateliers de charité dans les dernières décennies du XVIIIe siècle). État A.
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