Lausanne, Les Éditions du Verseau et Librairie Payot, 1960; grand in-8, non paginé, en feuilles, sous couverture illustrée rempliée et emboîtage décoré de l'éditeur.
Édition en partie originale, un des 20 exemplaires numérotés du tirage de tête sur vélin d'Arches à la cuve, comportant un bel envoi autographe signé de l'auteur, et un poème manuscrit autographe : "C’était le quatorze juillet / coquelicots et bleuets / sur des épaules blanches ; / partout chantaient les trois couleurs / et personne en son coeur, / ne pensait au malheur. / Hélas le malheur est venu / sur ce peuple éperdu / ainsi qu’une avalanche. / Il ne restait au matin, / sur le triste jardin / que des lampions éteints ! / Un jour nous les rallumerons, / ô Paris, beau fleuron / de l’humaine sagesse. / Nous avons besoin de toi, / de ton coeur, de ta voix, / de ton goût, de ta loi. / La raison nous reviendra, / tu verras, ça ira ! / et alors, quelle ivresse, / quand nous reverrons bien français / refleurir les bouquets / du quatorze juillet". Il s'agit d'un long extrait d'une chanson écrite en 1942, à destination de la France occupée. La dédicace et le poème manuscrit occupent 2 pages. Ouvrage réalisé par Max Roth et Carl Sauter, maîtres imprimeurs. Bel exemplaire, en parfait état.
Inscrivez-vous pour recevoir des lettres d’information concernant notre librairie.