[HÉBERT (Jacques-René)]

La Grande joie du Père Duchesne, au sujet de l'ordre qu'il reçut de Versailles d'aller refaire les fourneaux du Roi. Plaisantes aventures du chat, de la femme et du pot-de-chambre. Récit très-véritable du voyage d'Hébert et de sa bonne réception au château, où l'on verra comme il se comporta avec les seigneurs du lieu et avec les talons rouges, auxquels il conta l'histoire épouvantable d'un chrétien rôti dans les Etats barbaresques. Sa grande estime pour les fleurs-de-lys ; et comme il est bougrement fier d'avoir parlé à la Reine, d'avoir reçu une petite tape du gros Louis XVI et d'avoir, enfin, pensé goûter du vin de Sa Majesté. Son retour à Paris, où il trouva, devant sa porte, un tas de Jean-Foutres qui ne le mirent point à l'aise. Le tout fidèlement copié sur l'original trouvé dans les papiers de Jean-Baptiste Pruvost, ancien principal du Collège d'Hesdin, département du Pas-de-Calais.

Paris, Éntre le Luxembourg et le Pont-Neuf, à l'Enseigne de l'Homme Rouge, s.d. (vers 1870); in-8, 11 pp., broché, couverture verte imprimée.

Impression sur vergé tirée à petit nombre. "Le Manuscrit original a été trouvé dans les papiers de Monsieur Jean-Baptiste Maurice Prevost, ancien Principal du Collège de Hesdin (Pas-de-Calais). Bel exemplaire.