Paris, Presses de la Veuve Hérissant, 1780-1782; 12 volumes in-8, 4 ff.n.ch. + 392 pp. + 434 pp. 1 f.n.ch. + 406 pp. + 1 f.n.ch. + 430 pp. + 1 f.n.ch. + 450 pp. + 1 f.n.ch. + 396 pp. + 1 f.n.ch. + 418 pp. + 1 f.n.ch. + 410 pp. + 1 f.n.ch. + 400 pp. + 1 f.n.ch. + 400 pp. + 1 f.n.ch. + 360 + 432 pp., plein veau marbré et glacé ; dos lisses à faux nerfs ornés d'un jeu de guirlandes, d'écussons et de frises néo-classiques animées, pièces de titre et de tomaison de maroquin vert ; filets et roulettes à décor de feuilles de vigne sur les plats ; roulette sur les coupes, roulette intérieure, tranches marbrées (relié p. Mairet ; petites épidermures et légères faiblesses à certains mors, sans gravité). Les 12 volumes.
Brunet III, 1676. Cohen & De Ricci, 706 : "Édition de luxe avec des illustrations d'une grande beauté" comprenant, en premier tirage, un portrait par Steiner, gravé par Gaucher, 37 figures dont 35 figures par Cipriani, Cochin, Martini et Moreau. Imprimée sur un beau papier papier vergé légèrement bleuté, cette édition du poète italien (Rome 1698 - Vienne 1782) était "la plus belle et la plus complète qui eût paru jusqu'alors" (Brunet). Exemplaire fort bien relié au début du XIXe siècle par François-Ambroise Mairet (1786-1873). À la fois relieur, doreur et imprimeur lithographe, Mairet reçut à Dijon un apprentissage familial. En 1812, il s’installa à son compte en ouvrant un atelier de reliure et dorure, rue au Change, officine qu’il déménagea plusieurs fois. Il quitta enfin la Bourgogne pour aller s’installer à Morlaix, où il mourut. Il travailla pour quelques bibliophiles, dont l’éditeur et bibliographe parisien Antoine-Augustin Renouard. On lui doit un manuel sur la lithographie, paru en 1818, qui sera réédité en 1824, qui comportait également un Essai sur la reliure. Mairet a peu produit ; ses reliures sont rares. Très bel exemplaire malgré les minimes traces d'usage signalées à quelques mors.
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