Paris, Hippolyte Souverain, 1833 ; in-8, IV + 288 pp., demi-chagrin vert de l'époque, dos orné à nerfs (épidermures aux coiffes, minimes traces d'usage).
Hage Chahine 1197. Mennessier de La Lance, 342. Édition originale posthume, avec une notice sur l'auteur par Jean May. Louis Damoiseau, vétérinaire ayant acquis une grande expérience dans le soin et le traitement des chevaux, raconte les détails de son voyage depuis le premier jour de son embarquement à son entrée en terre syrienne, la route vers Alep et jusqu'à son retour en France après 20 mois de séjour en Syrie et Palestine. "Damoiseau (1775-1832) exerça d’abord sa profession à Chartres, puis fut vétérinaire au haras du Pin. C’est là qu’il fut choisi par M. de Portes, officier des Haras, envoyé en Syrie en 1818 pour y acheter des étalons arabes, pour l’accompagner dans cette mission que M. Laîné, ministre de l’intérieur, avait organisée pour réparer les pertes que nous avaient fait éprouver, en étalons orientaux, les deux invasions de 1814 et 1815. Par son activité, ses connaissances hippiques et son intelligence, Damoiseau contribua puissamment à la réussite de cette mission, qui dura près de dix-huit mois pendant lesquels ses membres coururent de réels dangers, et qui ramena 27 chevaux, dont 18 de première race et 9 de seconde, « remonte, dit M. de Lespinats, qui fut une des plus remarquables qu’on ait jamais faite pour la France ». Il avait rédigé, de son voyage, une relation qui parut par fragments dans le Journal des Haras, le Voleur et le Cabinet de Lecture, mais qui ne fut publiée en entier qu’après sa mort. Il succomba prématurément à une maladie d’intestins dont il avait contracté le germe pendant sa pénible expédition" (Menessier de la Lance). Portrait de l'auteur habillé en Bédouin lithographié en frontispice. Petit cachet au timbre humide de la librairie Aubry sur la page de titre, quelques rousseurs ou feuillets brunis mais bon exemplaire.
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