Paris, Arts & Métiers du Livre, 1996 ; in-4, 255 pp., pleine toile rouge de l'éditeur, jaquette illustrée conservée.
Édition originale de cette remarquable étude. Sous l'appellation de dominoterie, on regroupe les papiers « à la colle », peints avec une colle colorée, les papiers « dominotés », estampés à la planche de bois gravé, les papiers « dorés-gaufrés », estampés à la plaque de cuivre. Le papier à la colle eut un grand succès en Italie, et en Allemagne grâce à la communauté d'Herrnhut, fondée par les Frères moraves. Les dominotiers de Paris, organisés en métier dès le 13e siècle, proposent des images pieuses ou profanes, des jeux de l'oie, des cartes à jouer. Ils inventent le papier à tapisser « à raccord » sans pour autant passer au papier peint. La province n'est pas en reste avec les ateliers du Mans (Jacques Gaugain), d'Orléans (Perdroux, Leblond et Sevestre, Letourmy) et de Chartres (Hoyau, Allabre). L'Italie est dominée par cinq générations de Remondini. Les papiers dorés-gaufrés sont une spécialité des villes d'Augsbourg, Fiïrth, Nuremberg et Leipzig. La technique de la marbrure, la plus employée pour les papiers de reliure, consiste à faire flotter des couleurs sur un liquide et les transférer sur une feuille. Nombreuses illustrations, bon exemplaire.
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