HAYNEUFVE (Julien)

Le grand chemin qui perd le monde. Comme on y entre, comme on en sort, et comme on passe dans le chemin plus estroit qui nous mène à la vraye vie. Ouvrage composé, & divisé en trois Parties.

Paris, Chez Sébastien Gabriel Cramoisy, 1646 ; grand in-4 (29 x 20,5 cm), 12 ff.n.ch. + 262 pp. + 2 ff. de table + 1 f. de privilèges, plein veau granité de l'époque, dos à nerfs ornés du chiffre d'Antoine Barrillon de Morangis répété cinq fois, double filet d'encadrement sur les plats avec aux centres les armes frappées du même, tranches mouchetées (coiffes absentes, coins émoussés, coupes et plats frottés).

Olivier, Hermal et Roton 246. Édition originale de cette œuvre du jésuite Julien Hayneufve (1588-1663), qui connut cinq rééditions au courant du XVIIe siècle. Exemplaire relié aux armes et au chiffre d'Antoine Barrillon de Morangis, maître des requêtes ordinaires de l'hôtel du roi, intendant de justice de Metz et du pays messin, puis d'Alençon, de Caen et enfin d'Orléans. L'importante bibliothèque qu'il laissa à sa mort, en 1686, avait été augmentée de celles de son père, président au Parlement de Paris, et de son oncle, directeur des finances. Bon exemplaire malgré les défauts signalés à la reliure, à grandes marges.