5500 €
éd. 1931
[CHADEL]

GUÉRIN (Maurice de)

Le Centaure et la Bacchante. Poèmes en prose illustrés de bois en couleurs par Jules Chadel. Avec préface de Louis Barthou.

Paris, Le Livre Contemporain, 1931 ; in-4, 120 pp. + suite et dessins, maroquin framboise, plats richement ornés de cadres et fleurons d'angle de maroquin mosaïqués havane, fauve, corail et vert, dos à nerfs ornés dans le style des plats, doublures de maroquin lavallière ornées de filets gras et maigres et d'une grecque dorée, gardes de tabis aubergine, coupes décorées, tranches dorées sur témoins, couvertures et dos conservés, chemise de demi-maroquin et étui bordé (Maylander).

Carteret IV, 194 : "Une des meilleures illustrations de l'artiste". Tirage unique à 121 exemplaires sur Japon ancien ; celui-ci n° 50 pour Jules Jadot. Exemplaire enrichi de 4 dessins originaux aquarellés de Jules Chadel ayant servi à l'illustration. Les 49 compositions en couleurs de Jules Chadel - 12 à pleine page et 37 dans le texte - gravées sur bois par l'artiste avec le concours de Germaine de Coster et Savinienne Tourrette, ont été tirées à la main selon les méthodes japonaises par Yoshijiro Urushibara. L'exemplaire contient également la rare suite à part des compositions au trait, sur Japon mince, et inclut deux illustrations complémentaires de Chadel, données avec les menus composés pour le Livre contemporain, lors des repas des 9 décembre 1931 et 24 mai 1932, dont une signée à la mine de plomb. C'est tardivement que Jules Chadel (1870-1941) illustrera des livres. En 1905, alors qu’il poursuivait chez Vever une carrière de dessinateur de bijoux, Jules Chadel eut une révélation : « Quand je connus les grands Japonais », racontait-il, « il me sembla que j’avais à recommencer toute mon éducation ». "Il adopte alors les pinceaux, l’encre de Chine (à laquelle il ajoute ponctuellement l’aquarelle) et le papier japonais pour dessiner. Il se forme également à la technique de gravure sur bois à la manière japonaise avec Prosper Alphonse Isaac, dès 1909, puis tous deux se perfectionnent auprès du Japonais Yoshijiro Urushibara au cours de l’année 1911. À compter de cette période, Chadel ne cessera de créer en utilisant ces techniques de dessin et de gravure japonaises, les assimilant avec subtilité, jusqu’à la fin de sa carrière en 1941. Cette utilisation quasi exclusive de techniques orientales contribue, pour une grande part, à l’originalité et l’intérêt de son œuvre" (Catalogue d’exposition Jules Chadel (1870-1941), dessins et gravures, 2015). De la bibliothèque du colonel Vinckenbosch avec ex-libris. Superbe exemplaire, revêtu d'une parfaite reliure mosaïquée d'Émile Maylander.

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