Paris, Decaux et Dreyfous, 1877; in-8, 402 pp., demi-basane havane de l'époque, dos lisse à faux-nerfs (dos insolé, initiales F et D estampées au dos).
Le Quillec 3839. Édition originale. "Ce n'est qu'en 1873, après son élection comme député du Rhône, qu'Arthur Ranc est poursuivi et condamné à mort par contumace, car il s'est prudemment réfugié en Belgique. Amnistié, il devient le rédacteur en chef du Journal de Paris. Craignant d'être inquiété, il a publié sous le nom de son père, Odilon, avec la complicité de l'éditeur Dreyfous. Il ne traite que de l'Assemblée nationale, et c'est à dessein qu'il évite de parler de la Commune "dont nous voudrions voir le souvenir à jamais éteint." Il sera réélu député, du XIe, en septembre 1881. Antiboulangiste, antinationaliste et dreyfusard, il termine sa carrière politique comme sénateur de la Corse et meurt à Paris en 1908". Rousseurs éparses, mais bon exemplaire.
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